Des peintures pour "Voir au-delà des formes"

La galerie Jean-Claude Simon de l’Hôtel du Département accueille l’exposition de peintures « Voir au-delà des formes… » de l’artiste MOz, jusqu’au 29 octobre.

Marie-Océane Béchat Sartre porte le nom d’artiste Moz “ Mets art morph Oz “qui vient de :

• Mets : Mets du verbe mettre, mais aussi référence à la nourriture. L’art se savoure, est délectable, participant ainsi à nous nourrir intérieurement.
• Art : les arts plastiques sont une discipline esthétique faisant appel au sens du corps, c’est une communication émotionnelle directe à travers des combinaisons de différents matériaux et de couleurs.
• Morph : les arts plastiques permettent de mettre en forme, en image, en couleur des idées et des émotions. Une création artistique oblige nécessairement à creuser au fond de soi, à s’observer avec lucidité puis à s’accueillir.
• Oz : du verbe oser. Peindre permet de coucher sur le support des concepts, des émotions, des énergies

Une technique maitrisée

L’art a été présent, dès l’enfance de Marie-Océane par la musique, le dessin, le théâtre et s’est révélé en 2013, avec de nombreuses formations en art-thérapie.
Pour certaines collections, Marie-Océane mettra plusieurs années de maturation personnelle, de réflexion artistique et technique.

Chaque collection est accompagnée d’un poème explicatif. Elle travaille les textures, les épaisseurs, les grains en superposant les couches de peintures acryliques, à l’huile sur divers supports : toile, papier,carton,bois.

Elle termine sa création par les bombes d’aérosol qui donnent un effet brillant.
A travers cette exposition “ Voir au delà des formes... “ , l’artiste créait des ponts entre la peinture et l’écriture, invitant chacun d’entre nous à voir au delà des choses, à travers la matière, les mots et les émotions. C’est une exploration poétique de l’être dans toute sa complexité et sa beauté.

Plusieurs collections

La collection “Anitya” et le recueil “D’ombres et de lumières” explorent tous deux la nature fluctuante de l’existence, où chaque instant est une danse entre ce qui apparaȋt et ce qui disparait.

”Anitya” capture l’impermanence à travers des toiles où les formes évoluent, rappelant que tout est en mouvement constant, que ce soit dans le monde extérieur ou dans le monde intérieur. De la même manière, le recueil “D’ombres et de lumière” navigue à travers les expériences de vie, révélant comment nos perceptions changent avec le temps, alternant entre clarté et obscurité.

Les deux oeuvres soulignent que la vie est une succession de moments en transition, l’ombre et la lumière coexistent, passant de l’une à l’autre ; et où chaque étape , chaque transformation, est une invitation à embrasser la beauté du changement. Elles nous rappellent que ce qui semble stable où figé à un moment donné est en réalité en perpétuelle évolution, et que c’est dans cette impermanence même que réside la véritable essence de la vie.

La collection “Craquelures” et le recueil “Ame our” partagent une exploration commune des fissures qui façonnent nos vies et nos relations. Dans “Craquelures”, les marques du temps et les failles apparentes révèlent une beauté cachée, une profondeur qui ne se dévoile qu’à ceux qui osent regarder au delà de la surface.

De même “Ame-our” explore les brèches dans l’âme, ces vulnérabilités qui se manifestent dans l’amour et la sensualité.

Ces fissures ne sont pas des défauts à corriger, mais des espaces ou la lumière de la connexion véritable peut entrer. Les deux oeuvres célèbrent l’idée que c’est précisément dans nos imperfections, dans ces craquelures intérieures, que l’on trouve l’authenticité et la beauté de nos expériences humaines et amoureuses.
L’amour, comme la vie est fait de ces brisurent qui, lorsqu’elles sont acceptées, révèlent une nouvelle forme de plénitude.

L’exposition est à découvrir du 10 septembre au 29 octobre dans la Galerie Jean-Claude Simon, l’entrée et libre et gratuite.