LE HÉRON CENDRÉ
La colonie présente aux narces est à l’altitude la plus haute en Auvergne et une des plus élevées de France. Installée depuis 1997, elle comptait 4 couples en 2014, 8 couples en 2006 après en avoir compté jusqu’à 12 en 2002. La colonie est installée dans les saules du marais. Les oiseaux vont se nourrir dans les zones humides environnantes ou les prairies, faisant de nombreux allers et retours.Le Héron cendré demeure le plus grand oiseau du département avec 2m d’envergure mais pas le plus lourd : 1,5 kg !
LA DYNAMIQUE DE BOISEMENT DES NARCES DE LA SAUVETAT
A l’origine, le site était dépourvu d’arbres.Les photos aériennes de l’IGN (Institut Géographique National) ont permis au Conservatoire Botanique national du Massif Central de reconstituer l’évolution de la végétation entre 1950 et 2003.
L’apparition des premiers arbres débutent dans les années 70, période des premières extractions de tourbe. En 1980, les arbres se cantonnent le long des larges fossés de drainage dans la partie centrale du marais. Dans les années 90, la colonisation ligneuse s’intensifie dans les secteurs les plus perturbés par l’exploitation de la tourbe. Il s’agit essentiellement de fourrés arbustifs marécageux à Saule cendré. Cette évolution a entraîné une certaine uniformisation des milieux naturels du site.
LA GESTION DES ARBRES ET DES ARBUSTES
Le déboisement complet du site est impossible et non souhaitable, puisque les boisements permettent à des espèces remarquables de vivre (Héron cendré, mousses, champignons…).Lors des travaux de restauration écologique en 2011, certains secteurs ont fait l’objet de déboisements ciblés dont le but était une réouverture du milieu naturel à la fois pour un intérêt écologique mais aussi pédagogique pour accueillir tous types de publics.
C’est ainsi que ce secteur a fait l’objet de travaux de coupes en 2011 par le chantier d’insertion MEYGALIT, permettant de rouvrir cette dépression.
LE BOIS MORT
A plusieurs occasions, vous trouverez du bois mort sur le site.C’est un choix délibéré motivé ainsi :
- les andains de bois mort constituent des abris pour la petite faune : batraciens, micro-mammifères… ;
- l’exportation du bois coupé aurait entraîné une mobilisation plus longue de main d’œuvre, une consommation de carburant, d’énergie fossile, superflues.
Notre démarche s’inscrit dans la logique du développement durable.
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