Le principal souhait des élus est donc de rendre plus accessible toutes les communes et de mieux répartir l’activité économique afin d’équilibrer la vie du département. La volonté de s’arrimer aux grandes métropoles voisines, Lyon, Clermont-ferrand et Saint-Etienne, permettra ainsi l’implantation en Haute-Loire d’entreprises nouvelles.
C’est l’ensemble de ces préoccupations qui a motivé l’adoption, par les élus, du principe de la hiérarchisation du réseau routier.
L’objectif est d’adapter l’investissement aux différents types de routes départementales, afin d’utiliser aux mieux les crédits affectés à leur entretien et à leur modernisation.
Fruit d’une réflexion approfondie, cette hiérarchisation a dû prendre en considération de nombreux éléments, tels que les infrastructures existantes du réseau national, les besoins en communication routière à adapter en fonction :
- des personnes
- des produits industriels ou de l’exploitation des richesses naturelles
- des trafics actuels et de leurs évolutions prévisibles
- de la volonté d’aménagement du territoire en surclassant quelques itinéraires assurant les dessertes de secteurs n’ayant pas atteint leur pleine capacité de développement
- de la meilleure utilisation des infrastructures existantes en tirant parti des investissements déjà réalisés
Chaque année, c’est environ 13,5 millions d’euros qui sont investis sur les routes départementales pour ce désenclavement afin d’assurer la diffusion de l’activité économique à travers l’ensemble du département.