Un Département en Haute-Loire, une force économique qui mise sur la diversité
Avec les deux tiers de son territoire situés au-dessus de 800 mètres d’altitude, la Haute-Loire est un territoire de moyenne montagne. L’élevage est une activité pratiquée jusqu’à 1500 mètres d’altitudes sur les contreforts du Mont Mézenc, où les prairies naturelles composent le paysage ainsi entretenu. La Loire et l’Allier, entre autres cours d’eau de moindre débit, façonnent le département en alternant des sections de gorges et de bassins.La Haute-Loire compte environ 234 000 ha de Surface Agricole Utile (SAU), soit environ 47 % du territoire, dont 28% de cette surface toujours en herbe (STH). La culture de céréales et de maïs se démocratise même en altitude, son but est principalement d’alimenter les troupeaux.
Le nombre d’exploitations agricoles était de 12 225 en 1979, de 9 051 en 1988, de 6 440 en 2000, et il était 3952 en 2020. La surface moyenne des exploitations en polyculture-élevage est de 46 ha contre 62 ha au niveau régional.
Malgré la baisse du nombre d’exploitations, également observée sur l’ensemble du territoire national, l’agriculture reste un secteur d’activité très dynamique. En effet, en 2019, l’agriculture employait environ 12 % de la population active du département.
Ce secteur d’activité continue de créer des vocations, et les jeunes ont la possibilité de se former aux métiers de l’agriculture dans 5 établissements d’enseignement agricole.
L’installation agricole avec l’enjeu du renouvellement des générations et de la transmission est dynamique puisque 89 jeunes installés ont bénéficié de la Dotation Jeune Agriculteur en 2022, puis 55 en 2023.
Les Productions agricoles
Forte d’une moyenne de 391 millions de litres produits chaque année, la Haute-Loire reste à ce jour le premier département laitier de la région Auvergne-Rhône-Alpes.Le cheptel bovin comptait 216 000 en 2019 dont 37 000 vaches allaitantes et 69 700 vaches laitières.
D’autres productions animales sont présentes sur le département de la Haute-Loire, en 2019, il y avait 10 363 brebis-mères et le cheptel caprin était composé de 9 222 chèvres. Enfin, 57 900 porcins étaient détenus en 2019 dont 5 700 truies. La production avicole est elle aussi représentée.
Sur le territoire, 400 producteurs en vente directe dans 23 familles de produits différentes sont recensés, cela illustre la diversité des productions et la richesse des produits qui en découle.
De nombreux porteurs de projet à l’installation et chefs d’exploitation tendent à diversifier toujours plus la production agricole altiligérienne. Les organismes professionnels agricoles observent un attrait grandissant pour les cultures végétales, que ce soit le maraîchage, l’herboristerie de type plantes médicinales ou la culture de céréales panifiables pour l’élaboration de farines ou encore pour des projets de micro-brasserie.
Nous pouvons également noter que la Haute-Loire a su conserver ses 3 abattoirs, et que des coopératives et entreprises dynamiques de l’agroalimentaire continuent de transformer le lait des différentes productions sur le département.
La Haute-Loire comporte plusieurs productions avec signe officiel de qualité, dont 3 AOP :
- AOC Lentille verte du Puy depuis 1996 et AOP depuis 2009,
- AOP Fin Gras du Mézenc,
- AOP Bleu d’Auvergne
Et les IGP :
- Volailles d’Auvergne
- Volailles du Velay
- Volailles du Forez
- Saucisson sec de l’Auvergne
- Poulet de l’Ardèche
- Pintade de l’Ardèche
- Jambon d’Auvergne
- Génisse fleur d’Aubrac
- Agneau de Lozère
D’autres productions sont mises en valeur, sans qu’elles ne détiennent de signe officiel de qualité :
- Le Porc de Haute-Loire
- Les Fruits Rouges des Monts du Velay
- Le Fromage « Artisou du Velay »
- L’Agneau Noir du Velay
- Le Label Rouge « Vedelou » (Veaux des Monts du Velay).
En 2017, 496 exploitations sont certifiées, ou en conversion « Agriculture biologique », cela représente 13 % du territoire altiligérien et 11% de la surface Bio de la région AURA.
(Source AGRESTE et INSEE)