Ce constat vaut aussi bien pour des aspects qualitatifs quand il s’agit d’assurer l’alimentation en eau potable ou la préservation de telle ou telle espèce aquatique que quantitatifs lorsque l’on raisonne préservation des milieux naturels ou développement touristique.
Les récentes sécheresses nous ont rappelé notre extrême vulnérabilité en la matière. Elles nous révèlent notre difficulté à gérer des conflits d’usage en situation de crise.
La gestion de l’eau dans le sens d’une répartition plus équilibrée conciliant usages et préservation des milieux naturels apparaît de plus en plus incontournable.
C’est sur ce constat que repose aujourd’hui en grande partie la politique du Département dans le domaine de l’eau, et c’est pourquoi au rôle traditionnel d’appui technique et financier de proximité aux communes, se greffe aujourd’hui une approche plus globale et volontariste.
Ainsi, le Département et ses services agissent au quotidien pour :
- accompagner financièrement et techniquement les travaux d’assainissement des villages et des bourgs, suivre le bon fonctionnement de près de 500 stations d’épuration de rejets domestiques et ainsi contribuer à améliorer la qualité des eaux,
- une meilleure gestion de l’alimentation en eau potable : amélioration de la connaissance sur ce thème, accompagnement financier,
- soutenir financièrement et techniquement les opérations initiées le plus souvent par des structures intercommunales à l’échelle de bassins versants pour améliorer la qualité des milieux aquatiques et de l’eau. Ces démarches, que ce soit les Contrats de Rivières, Contrats Restauration Entretien ou les Contrats Territoriaux, sont présentées sur le site de l’observatoire départemental de l’Eau. Classiquement, elles comprennent :
- des travaux de restauration et d’entretien des cours d’eau : travaux d’élagage, de replantation de cordons boisés, de suppression de plantations de résineux gênantes en bordure de cours d’eau, suppression de décharges, de plantes envahissantes comme la Renouée du Japon.
- des travaux d’arasement ou aménagement d’ouvrages hydrauliques (seuils, barrages), permettant aux poissons de remonter les rivières.
- des actions de communication et de sensibilisation à l’attention du public, notamment scolaire.
- la restauration des zones humides avec en particulier un programme d’envergure lancé sur le Devès